Après avoir été lauréat Delazic 2011, lauréat Esprit Music 2012, après leurs concerts en ouverture de Sum 41, Shaka Ponk, Skip the Use, Déportivo… leur signature chez BASE PRODUCTIONS (Gojira, Danko Jones, EZ3kiel, Kyuss…)… le combo Hill Valley représentera la région Auvergne aux Inouïs du Printemps de Bourges !
« Hill Valley joue beaucoup et travaille comme on a rarement travaillé ici bas dans un groupe de rock. Un premier Ep très chaud, des dizaines de concerts, ici ou ailleurs, seuls en haut de l’affiche, devant Disco Ensemble ou en ouverture de SUM 41 (vous avez bien lu), quelques clips, une sélection aux découvertes régionales du Printemps de Bourges et aujourd’hui quatre nouveaux titres, réunis sur le tout neuf EP2.
Au début, on parlait d’un truc souterrain, un truc qui en mettait partout, et qui écrivait des chansons incroyables. A voir. Quelques concerts, courant alternatif et rades accueillants, jusqu’au tremplin Delazic, où tout le monde s’est couché bien bas sous l’orage. Unanimité à la Coopérative de Mai, et pas de discussion. Deux chanteurs, angelots hurleurs et caressants, l’un tout en haut, l’autre en plein cœur, torse et gueule plantés à deux millimètres de la fosse. A l’arrière, une machine de guerre qui gronde et tabasse. Souvent ourlé de guitares agiles et planantes, soudain ombrageux et terrifiant, battu au cœur dans de savantes cornues, où basse et batterie s’accouplent fiévreusement, Hill Valley usine sévère et bosse dur. Que croise t-on ? La fureur des ricains, Foo Fighters, At The Drive In et compagnie, la complexité dansante des Bloc Party, des jeunes matheux britanniques, Does it offend you yeah?!, Two Door Cinema Club, Foals, ce genre de choses inextricables élaborées autour de refrains implacables, haut perchés et merveilleusement écrits. Alors on danse, oui, et on transpire, beaucoup, comme on mouillait le lycra en compagnie des étalons disco ou des intellos new-yorkais, Talking Heads en tête évidemment.
Là, on découvrira une plume majeure, un ensemble parfait, un imaginaire fragile et richissime, parfois inondé de bruit et de fureur. On touche ici à quelques belles pages du rock’n’roll, suffisamment lettré pour envisager l’élégance, assez plombé pour se changer en bête au premier refrain.
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